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Apprenez la base de l’enseignement !

 

Depuis des décennies, la grande majorité des pasteurs ou leaders ayant une responsabilité d’enseigner se demandent comment arriver à faire passer leurs messages du mieux possible. Tout le monde a fait cette expérience de se rendre dans une église locale un dimanche pour écouter un enseignement. Puis une fois arrivé le mercredi suivant, on a oublié même parfois le sujet de ce que nous avons entendu. Comment dans ce cas mettre en pratique l’enseignement que l’on a entendu ? C’est tout simplement impossible !

C’est pourquoi on constate année après année que la majorité des chrétiens ne sont pas dans une croissance spirituelle et encore moins dans une transformation personnelle à l’image de Dieu. Bien sûr, la faute n’est pas totalement sur ceux qui enseignent, car il est facile de voir que Paul lui-même a rencontré bien des problèmes avec certains chrétiens qu’il a enseignés. Cependant, on retrouve aujourd’hui bien des églises locales qui ne grandissent pas, on retrouve bien des chrétiens qui sont les mêmes après des années de conversion, on retrouve également des enseignants qui n’évoluent pas dans ce qu’ils enseignent.

Si vous enseignez la Bible régulièrement, ou même occasionnellement, cet enseignement rapide va vous aider à poser les bonnes bases.

Aujourd’hui et depuis plus de 35 ans que je suis chrétien, j’ai eu l’occasion d’écouter des milliers d’enseignements différents dispensés par différents pasteurs ou divers enseignants. Nous pourrions évoquer toute une série de manières différentes d’enseigner plus ou moins utiles et efficaces, cependant de mon expérience personnelle, je dirai qu’il y a deux manières principales  bien distinctes, que nous allons détailler ici.

Il arrive parfois, et cela a été mon cas, d’écouter une personne dont on connait certaines facettes de sa vie, donner son enseignement. De ce fait, il est facile dans certains cas de voir si cette personne pratique ce qu’elle enseigne ou pas.

Il y a beaucoup trop de personnes qui enseignent aujourd’hui et qui se contentent de faire ce que j’appelle des explications de textes bibliques. Dans cet exemple, l’enseignant se contente d’expliquer un ou plusieurs passages bibliques. Il arrive même parfois que ces explications soient erronées, ne correspondant pas du tout avec ce que la Bible dit selon le contexte. Mais quoiqu’il en soit, et dans le meilleur des cas, nous n’avons qu’une explication de texte qui n’apporte rien d’autre qu’une connaissance stérile, sans aucune mise en pratique.

J’ai même vu des sites internet qui vendent des sermons déjà prêts à l’emploi pour pasteurs en manque d’inspiration, quelle médiocrité ! Certains pasteurs que je connais les utilisent parfois. J’ai vu d’autre part d’autres pasteurs ou leaders, lire un livre, et expliquer ce livre en guise de prédication. Entendons-nous bien, il n’y a rien de mal à lire des livres chrétiens pour faire grandir sa connaissance, cela m’est arrivé pendant des années, cependant il n’y aura jamais une goutte d’onction dans une prédication qui n’est pas vécue personnellement.

Cet enseignement n’a pas pour but d’incriminer certains pasteurs, mais simplement de révéler à titre d’exemples, des pratiques qui ne sont pas acceptables dans le corps de Christ.  

A-t-on déjà lu l’apôtre Paul, Pierre, Jacques ou Jean, parler de la part d’un autre dans leurs lettres, dans leurs prédications ?

Sûrement pas !

Alors pourquoi le fait-on aujourd’hui dans certains cas ?

Fort heureusement cet exemple ne fait pas partie de la majorité. Cependant encore trop d’enseignants utilisent ce genre de choses, et auront de toutes manières le piètre résultat qui y est lié, c’est à dire de n’avoir aucune onction dans leurs paroles. Aucune onction ne veut pas dire de ne voir aucun fruit, mais simplement de ne voir qu’une infime partie de ce que serait un résultat avec l’onction du Saint Esprit sur leurs paroles. Dans la pratique, nous pourrions parler de quelques dizaines personnes de plus chaque année dans leurs églises, au lieu de voir ce nombre doubler régulièrement en quelques années. Nous pouvons voir dans ce cas que la croissance de l’église locale se fait sur une base naturelle et non sur une base surnaturelle.

Il est important de bien comprendre qu’un enseignant n’est pas là pour convaincre les gens à qui il parle, mais simplement pour annoncer la vérité de l’Évangile. Il est là pour donner l’exemple puissant de sa propre vie dans son enseignement afin de rendre son expérience pleinement accessible aux autres. Ne pas convaincre les gens ne veut pas dire rester neutre sans utiliser d’arguments, ni utiliser ce que la Bible nous enseigne. Nous pourrions dire que ne pas essayer de convaincre dans le cadre d’un enseignement biblique, c’est donner tous les éléments et exemples nécessaires à une bonne réflexion pour en avoir une bonne compréhension, afin que l’auditeur puisse faire un bon choix.

Peu de chrétiens l’on comprit, mais le but ultime de notre passage dans ce monde est de faire des choix. De ces choix va dépendre ma position dans l’éternité : que ce soit au paradis ou en enfer. Ces choix vont également dans le cas d’une personne née de nouveau, déterminer éternellement son type de position dans le royaume de Dieu. Il est impossible d’être en mesure de faire un choix équilibré tant que l’on n’a pas compris les options et leurs conséquences qui sont placées devant nous. C’est pourquoi le travail d’un enseignant est de faire en sorte que ses auditeurs aient parfaitement compris tous les tenants et aboutissants de son enseignement ainsi que les conséquences positives et négatives des choix proposés.  

Un jour, une de nos relectrices à LVBN me disait qu’elle avait la nette impression que je me répétais un peu trop dans mes écrits. Je lui ai alors expliqué que lorsqu’il m’arrive de lire l’enseignement d’une autre personne, je trouve très inconfortable de se dire : « Mais qu’est-ce qu’il (elle) veut dire ici, car on peut le comprendre de deux manières ». Dans ce cas, l’auteur a tout simplement loupé son but, car il n’a pas assez précisé sa pensée. C’est pourquoi j’apporte bien souvent plusieurs angles différents dans certaines des explications de mes enseignements. Si votre interlocuteur se trouve devant plusieurs options de compréhension parce que vous n’êtes pas assez précis, alors votre point évoqué pourra être interprété d’une manière dont vous ne le souhaitez pas… et dans ce cas vous aurez manqué le but. Bien sûr, je suis tout à fait conscient que l’on trouvera parfois des personnes qui vont mal interpréter nos écrits ou nos paroles. Cependant il est de notre responsabilité de faire en sorte que toute personne qui lit ou écoute nos enseignements n’aient pas de doute sur la pensée que nous souhaitons exprimer.

 

Aujourd’hui, il y a un virus qui s’enracine de plus en plus dans le monde et malheureusement dans l’Église parfois également…

La frustration !

Par exemple, la base des principales revendications démoniaques en provenance de mouvements dit « woke »  ont pour source la frustration. Aujourd’hui, la susceptibilité se développe rapidement dans les mentalités. satan insère dans la pensée des gens une susceptibilité alimentée par l’amour de soi. De ce fait, on constate que bien des prétextes sont évoqués dans la société afin de dénoncer d’autres personnes qui ne vont pas dans notre sens. On nous demande d’accepter l’homosexualité, le féminisme, les changements de genres, certaines perversions qui sont devenues « normales » dans nos sociétés d’aujourd’hui. Il est facile de voir que la plupart de ces revendications ont une source démoniaque car elles vont bien souvent dans un sens antagoniste à l’Évangile.

Ainsi, on commence à constater qu’une certaine mentalité s’est insérée subrepticement dans l’Église.  On la retrouve la plupart du temps dans des pays comme l’Australie, les États-Unis, le Canada, l’Angleterre, etc…, mais cette mentalité s’infiltre également en Europe et ailleurs.

On retrouve alors cette mentalité qui dit que l’on ne doit pas frustrer les gens, que l’on ne doit pas les contredire, et encore moins leur montrer que leur voie n’est pas celle de l’Évangile, lorsque c’est le cas. Tout ceci sous couvert de : « Dieu nous aime, et il n’est pas bon de frustrer ou de contredire les gens ouvertement ». 

Certains pourront me dire : « Mais Franck qu’est-ce que cela à avoir avec le fait d’avoir une bonne base d’enseignement ? ».   

Eh bien, le fait est que pour avoir une bonne base d’enseignement il est important d’accepter en premier lieu que l’Évangile ne se base pas sur ce que les chrétiens peuvent vivre dans notre époque. Ce qui compte, c’est ce qui est écrit. Certains en sont arrivés aujourd’hui à craindre de frustrer les gens dans leurs enseignements. Sous prétexte que Dieu est amour et que nous devons aussi devenir amour, alors on ne devrait plus aller contre ce que les gens pensent.

Jésus Lui-même n’a jamais fait de compromis par rapport aux personnes qu’Il avait en face de Lui. L’amour de Dieu, c’est donner sa vie, mais c’est également remettre les pharisiens à leurs places sans les ménager. L’amour de Dieu, c’est également Paul qui prie en larme pour ses frères et sœurs, mais qui leur dit également qu’il craint de les avoir enseignés pour rien en voyant leurs manières de vivre. L’amour inconditionnel de Dieu ne cache rien, même les points négatifs qui doivent changer.

C’est pourquoi une personne qui enseigne la Bible ne doit jamais faire de compromis dans une crainte de contrarier certains de ses interlocuteurs. Trop d’enseignants mettent des gants et des sur-gants de peur de frustrer leurs interlocuteurs. Ils pensent qu’ils doivent les ménager, alors ils emballent leurs phrases de papier cadeau pour essayer d’atténuer une remontrance et la faire passer pour moins importante qu’elle ne l’est en réalité. Mais la vérité est que si nous devons faire une remarque négative, eh bien il faut le faire. Trop de chrétiens dans ce cas pensent que l’annonce de l’Évangile ne doit pas comporter de remarques négatives. Souvent on entend des phrases comme : « C’est rabaissant ! » ou encore : « Je me sens jugé ».

Jésus Lui-même a été confronté à des personnes qui l’on quitté suite à Ses propos.

Jean 6:56-69  Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra éternellement. Jésus dit ces choses dans la synagogue, enseignant à Capernaüm. Plusieurs de ses disciples, après l’avoir entendu, dirent : Cette parole est dure ; qui peut l’écouter ? Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit : Cela vous scandalise-t-il ? Et si vous voyez le Fils de l’homme monter où il était auparavant ? …  C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait. Et il ajouta : C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n’allaient plus avec lui. Jésus donc dit aux douze : Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. 

Ceci n’est qu’un exemple pour nous montrer que Jésus, malgré qu’Il était amour, disait la vérité sans faire de concessions ni de compromis dans Ses paroles. Jésus n’a pas proposé à Ses disciples de partir aussi, car Il était agacé. C’est sans aucune frustration ou agacement que Jésus a prononcé ces paroles. Je comprends bien sûr que les coutumes et les manières de parler peuvent changer avec les époques, et que l’on avait un certain franc parlé au temps de Jésus qui s’est amenuisé aujourd’hui. Cependant ce qu’il faut retenir, c’est que Jésus ne faisait aucun compromis et que ce qui est écrit dans la Bible ne change pas. L’époque dans laquelle nous vivons ne doit pas changer ce que la Bible dit, ni la manière dont elle le dit.

Aujourd’hui, le maître mot dans bien des enseignements “dilués” est de ne pas frustrer au nom de l’amour de Dieu.

Ou bien, nous avons l’opposé religieux qui dans sa stupidité rigide fait fuir bien des candidats à la nouvelle naissance, ou la sanctification.

De ces deux extrêmes, le laxiste ne voulant frustrer personne, et le religieux qui bien souvent ne pratique pas ce qu’il prône, on constate que l’Église en fait les frais. Nous devons enseigner ce que la Bible enseigne, il n’y a aucun sujet dont la Bible parle et qui ne doivent pas être choisi comme thème d’un enseignement.  

Un autre point que j’ai gardé pour la fin, car il est de mon avis le plus important, c’est le fait de vivre ce que j’enseigne. Trop d’enseignants sont parfois sans s’en apercevoir… des donneurs de leçons.

Comme nous le disions plus haut, l’onction du Saint Esprit sur soi n’est pas quelque chose dont nous pourrons nous passer. Cependant, et comme je le dis souvent : « Le salut est gratuit, mais l’onction est payante ! ».

Ceci veut simplement dire que si je souhaite avoir l’onction du Saint Esprit sur ma personne, si je souhaite « transpirer » Jésus de ma personne si je puis dire, alors je dois être prêt à faire certaines choses, ou en abandonner d’autres dans ma vie personnelle. Il y a quelques règles très simples dont on peut faire un style de vie. Toutes ces actions doivent être une joie et non être faites sous une contrainte personnelle. Agir sous la contrainte montrerait que je ne suis pas dans une attitude de maturité, et que j’ai besoin de mieux comprendre pourquoi je dois changer de manière de penser et d’attitudes. Il n’est pas question ici de penser que tout devrait se passer sans efforts, car parfois ma chair pourra dans sa faiblesse, manifester son désaccord. Mais simplement qu’avant de déclencher un changement dans ma personne, je dois avoir compris qu’il est bon et nécessaire pour moi de changer d’attitude pour avancer dans ma transformation à l’image de Christ.

Si donc je souhaite acquérir ou développer l’onction du Saint Esprit sur ma personne en vue d’aider les autres par mes enseignements…

 

Cela peut avoir l’air d’être très simple et très facile, pourtant ce n’est pas si naturel pour tout le monde. Bien des personnes pensent faire ce qu’elles disent, mais il suffit parfois de les regarder vivre pour s’apercevoir que ce n’est pas le cas. Bien souvent, nous manquons d’objectivité sur nous-mêmes. Je vois une grande quantité de chrétiens qui pensent avoir une vue objective sur eux-mêmes, mais leur jugement personnel n’est bien souvent pas en accord avec leurs paroles et ou leurs attitudes. Beaucoup d’enseignants de la Bible pensent faire ce qu’ils disent, mais il arrive que ce ne soit pas le cas. Un des pièges (et ceci est valable aussi pour une personne qui n’enseigne pas) est de penser que nous faisons ce que nous disons dans les grandes lignes de notre vie. Cependant faire ce que l’on dit implique tous les domaines de notre vie : notre vie privée, comme notre vie professionnelle ou publique. Il est donc important de se poser la question suivante : « Est-ce que je fais réellement tout ce que je dis ?  Est-ce que je réfléchis bien avant de parler, me disant que je vais devoir respecter mes propres paroles ? ».

Pourquoi faire ce que je dis est-il si important ?

Tout simplement parce que si je ne fais pas ce que je dis alors je ne respecte pas ma propre parole. Et si je ne respecte pas ma propre parole, alors je ne suis pas cohérent avec moi-même. Et si je ne suis pas cohérent avec moi-même, il est impossible que l’onction soit activée sur moi, car l’onction est la puissance surnaturelle du Saint Esprit qui recouvre toute ma personne. Cette onction ne peut me recouvrir tant que je ne suis pas prêt à la recevoir dans une cohérence avec moi-même.

S’il reste un domaine de mon système de pensées qui est encore géré par la mentalité de ma chair, alors l’onction ne peut la recouvrir.

Pourquoi ?

Simplement parce que Dieu considère que j’ai exprimé mon libre choix en conservant la gestion de certains domaines de mes pensées, et de ce fait le Saint Esprit n’allant pas contre ma volonté, respecte ces domaines que j’ai choisis consciemment ou pas, de gérer avec ma chair, et ne peut y activer Son onction, c’est-à-dire Son surnaturel.  

L’image est exactement la même que lorsque l’on souhaite repeindre une surface. Tant que la base qui doit recevoir la peinture n’est pas préparée et nettoyée, alors la peinture ne pourra pas recouvrir cette base. Bien sûr, je peux tenter d’y appliquer la peinture néanmoins, mais celle-ci de tiendra pas. Lorsque dans l’ancienne alliance on oignait une personne avec de l’huile pour symboliser l’onction, l’huile était versée depuis la tête qui est le sommet du corps. Mais la tête est également là où se trouve le siège de nos pensées charnelles dans notre cerveau, là où se trouve notre âme. Ce n’est pas un hasard si Dieu a demandé que l’huile symbolisant l’onction du Saint Esprit soit versée depuis la tête pour s’écouler sur le corps.

Sans onction dans mes enseignements, je ne vais voir que des résultats basés sur la puissance humaine de persuasion. C’est pourquoi on voit parfois année après année des personnes qui enseignent la Bible sans avoir de résultats comme Dieu les a prévus pour elles.       

 

Cela peut paraître également évident, mais là comme dans le fait de faire ce que je dis, on retrouve assez souvent des personnes qui inconsciemment ou pas, vont enseigner des choses qu’elles ne pratiquent pas elles-mêmes. Il est parfois difficile d’être objectif avec soi-même dans certains domaines car cela demande non seulement une grande humilité mais de plus, avoir une vue réelle sur ma personne. La meilleure solution est de faire une équipe avec le Saint Esprit.

Mais dans la grande majorité des cas, avec un peu de bon sens et d’humilité, il est très facile de voir si nous pratiquons ou pas ce que nous enseignons. Il m’arrive encore parfois à LVBN de stopper l’écriture d’une étude biblique ou d’un livre pendant plusieurs mois, parce que je vois que je ne pratique pas encore certains points que je souhaite développer et enseigner.  De ce fait, je me concentre sur ce point, et c’est uniquement lorsque je le pratique de manière naturelle que je reprends l’écriture de mon enseignement.

Le fait de ne pas pratiquer ce que j’enseigne va produire un effet spirituel qu’il est important de connaître. Il y a une règle de bon sens, qui fonctionne dans le monde spirituel également : « Je ne peux pas donner ce que je ne possède pas ». 

Il est impossible d’avoir l’onction du Saint Esprit sur moi, si je ne pratique pas ce que je dis. Ceci est directement lié au fait de faire ce que je dis que nous avons vu précédemment. L’onction du Saint Esprit sur moi va faire toute la différence, car mon rôle n’est pas de persuader les gens à qui je parle. Mon rôle est d’annoncer, et c’est le Saint Esprit qui se charge de persuader (sans les forcer) les personnes à qui je parle. C’est pourquoi, me priver de l’onction dans mes enseignements va hypothéquer de bons résultats. Ces résultats sont directement liés au nombre de personnes qui vont suivre et pratiquer mes enseignements, et par cela liés au nombre de personnes qui vont grandir dans une transformation personnelle à l’image de Dieu. 

Actes 2:37 Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ?

Ce passage est un des exemples où l’onction du Saint Esprit est présente, et cela fait toute la différence. Je ne compte plus les fois où j’ai entendu des pasteurs que je connaissais dire : « Mais les cœurs sont durs dans cette région, les gens ne veulent pas entendre l’Évangile ». Il est bien sûr plus facile de mettre la faute sur les autres que de se remettre en question.

Ce que je veux dire, c’est que bien sûr, comme je l’ai déjà dit, le Saint Esprit ne force personne à changer, mais Il sait donner les bons arguments pour nous aider à comprendre. Donc il n’est pas question de dire que toutes les personnes à qui l’on parle doivent accepter nos paroles, mais simplement que nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir, et selon tout le potentiel que Dieu nous a donné, afin de donner toutes les chances à ceux qui nous écoutent de bien comprendre ce que nous enseignons.

Personne ne peut faire un choix s’il n’a pas compris les options qui s’offrent à lui, c’est un fait. Notre passage sur terre aujourd’hui nous a été donné uniquement pour faire des choix. Parmi ces choix, il y a un choix crucial qui est d’accepter ou de refuser l’offre que Jésus nous a faite à la croix.

Mais comment faire un choix lorsque nous n’avons pas les bonnes données ? C’est tout simplement impossible.

C’est pourquoi nous devons faire en sorte de donner les véritables options que Dieu offre à tous les humains à la croix d’une part, et donner les véritables choix et options que tout chrétien a devant lui d’autre part. Ceci afin que chacun ne puisse jamais dire : « Je me suis trompé dans mon choix, car je n’avais pas bien compris ! ».

Il y aurait encore beaucoup à dire sur la manière d’enseigner, cependant cet enseignement rapide est uniquement là pour donner les bases de l’enseigne­ment, qui, si elles sont respectées, donneront un socle important pour construire nos enseignements selon ce que la Bible nous enseigne.    

 

A bientôt.

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